25-27 mai 2016 Grenoble (France)

Grand Public

Evènement grand public dans le cadre du 3ème congrès GdR ArchaeaAffiche_PUBLIC_2_A3.jpg

Le Jeudi 26 Mai 2016,

À  partir de 16h, une exposition sur "la Vie en conditions extrêmes" se tiendra dans le hall de Minatec (3 parvis Louis Néel à Grenoble - arrêt de Tram Cité Internationale, ligne B).

Puis à 18h, c'est à la rencontre des "Archées, des microbes proches de nous", que le professeur Patrick Forterre de l'Institut Pasteur et de l'I2BC à Paris-Saclay, nous convie. 

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

Résumé de la conférence

Lorsque nous pensons biodiversité, nous pensons aux animaux et aux plantes, nous voyons des ours blancs et nous voyageons dans la forêt amazonienne. Pourtant, tous les êtres vivants que nous pouvons voir à l’œil nu, les macrobes, ne représentent qu’une fraction infime de la biodiversité. En réalité, la biosphère terrestre, depuis les origines de la vie jusqu’à ce jour, a toujours été dominée par les microbes et leurs virus. De plus, certains de ces microbes, appelés extrêmophiles, ont colonisé des environnements qui restent interdits aux macrobes. Ainsi, les hyperthermophiles ont réussi à prospérer dans les sources chaudes terrestres et sous-marines, et certains d’entre eux peuvent vivre à des températures allant jusqu’à 110°C !

Pendant longtemps, l’histoire évolutive des microbes et leurs relations de parenté sont restés mystérieuses. Grâce à la révolution moléculaire, nous savons aujourd’hui que le monde vivant peut-être divisé en trois grand groupes, appelés domaines. Il est possible aujourd’hui de dessiner un arbre universel du vivant qui relie ces trois domaines au dernier ancêtre commun universel, LUCA. Deux des trois domaines, ceux des bactéries et des archées, sont uniquement composés de microbes.

Le domaine des Archées, dont l’existence n’a été révélée qu’en 1977, nous fascine, car il comprend les organismes les plus extremophiles que l’on trouve sur notre planète, et les analyses moléculaires ont montré qu’ils sont beaucoup plus proche de nous que des bactéries. Nous verrons ainsi qu’un lien inattendu a été découvert entre les archées, notre sexualité (et celle des ours blancs), et la taille de la forêt Amazonienne ! 


Et pour en connaître davantage sur les archées, voici un article auquel ont participé des membres du GdR et destiné au grand public: Rencontre du troisième type: les archées

 

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